Le poivre : une épice mortelle
Le saviez-vous ? Consommer du poivre tout seul, sans nourriture et en grande quantité peut être mortel. Toutefois, cette épice utilisée à bon escient possède de nombreux bienfaits.
Les désagréments du poivre
Le poivre consommé en trop grande quantité peut irriter l’estomac, le tube digestif, et l’intestin. Il est donc recommandé de le consommer en petite quantité sur les aliments. Il est déconseillé en cas d’ulcère à l’estomac, ou d’hémorroïdes. Néanmoins, consommé raisonnablement, le poivre est une source de bienfaits pour la santé.
Les bienfaits du poivre
Le poivre est riche en nutriments essentiels : c’est une source de vitamines B, C, K, et de sels minéraux comme le fer, le magnésium, le phosphore et le potassium. Il aide à absorber les nutriments des plantes. Ainsi, la curcumine est vingt fois plus absorbée en association avec le poivre et le caroténoïde est également beaucoup mieux assimilée avec le poivre.
Le poivre est anti-inflammatoire : le poivre contient de la pipérine qui, selon une étude faite sur des sujets arthritiques, réduit les douleurs des articulations. En particulier, les participants à l’étude ont noté une diminution de l’inflammation dans l’articulation des chevilles.
Le poivre contient des terpènes qui modulent les récepteurs de la douleur. Le mélange de poivre noir et d’une huile végétale sur un coton-tige appliqué sur une dent douloureuse, calme efficacement la douleur dentaire.
Le poivre noir soulage les voies respiratoires : le poivre fait éternuer et dissout les mucus, favorisant ainsi leur expulsion. Le poivre aide à améliorer les symptômes de l’asthme et des encombrements des voies respiratoires. Dans la médecine indienne traditionnelle (médecine ayurvédique), le poivre est recommandé pour contrer le rhume et la toux.
Le poivre aide la digestion : le poivre permet une plus grande activité des sucs gastriques et donc favorise une meilleure digestion. Et c’est pour cela que l’on a du poivre sur toutes les tables. Le poivre agit sur l’estomac, l’intestin grêle et le colon. Ainsi, on comprend pourquoi il est couramment employé en cuisine.
Le poivre est antibactérien : avant la réfrigération, le poivre permettait aux paysans et cuisiniers de conserver la viande et autres aliments. Ainsi, la charcuterie produisait des saucissons au poivre et le haddock était du poisson agrémenté de poivre.
Le poivre améliore l’intelligence : Le poivre est un protecteur du cerveau. Il améliore grâce à la pipérine les fonctions cognitives et la mémoire en stimulant le cerveau. Des études ont été faites à ce sujet.
Le poivre aide le bronzage : selon des études anglaises, la pipérine aide à traiter le vitiligo en repigmentant les taches blanches de la peau. De plus, la consommation de poivre aiderait à bronzer avant une exposition au soleil. Le poivre protégerait des taches de vieillesse, des rides et de la dégénérescence maculaire. Ainsi, le poivre est tout à fait conseillé pour améliorer la santé à condition d’en faire un usage parcimonieux.